"Comment la nature change. Pourquoi nous devons lui faire confiance". De Georges Feterman et Marc Giraud, aux Editions Dunod, sortie le 26 septembre 2018. Pages : 127. Prix : 15,90 euros.

     Malgré son sous-titre (qui pourrait porter à équivoque) cet ouvrage n'est bien entendu aucunement un plaidoyer pour polluer la planète et laisser les changements climatiques s'emballer aujourd'hui ! Mais en effet, la Terre est bien sans arrêt en évolution et elle a vu, au fil du temps, de très nombreux changements "Si on laissait ce jardin sans intervention humaine, il changerait quand même d'allure, comme changent tous les paysages du monde." écrivent les auteurs. Plantes et animaux se déplacent "la vie c'est le mouvement". Certains changements sont destructifs, mais quand faut-il intervenir ou laisser faire ? La stabilité n'existe pas dans la nature, et ce livre retrace les transformations qui s'effectuent autour de nous, la perte de diversité avec les espèces en voie de disparition.... mais aussi un gain en diversité avec celles "en voie d'apparition". "Dès qu'on la laisse libre, la nature se régénère et explose de vie". Il faut donc "ré-ensauvager" notre environnement, mais même les espaces dits "naturels" sont "gérés", c'est à dire qu'on y tolère que ce qui nous semble intéressant" !
     La morale pourrait donc être de laisser la nature s'exprimer et de "nous réconcilier avec le reste du monde vivant" en multipliant les Réserves de Vie Sauvage car aujourd'hui, s'il y a bien des animaux et des plantes protégées, elles le sont... sauf si "elles gênent" !
     Huit pages centrales comportent de belles photos d'animaux et de plantes.
     Et, en effet, dans certaines zones de France Métropolitaine, on peut croiser des wallaby, échappés d'un zoo lors de la tempête de 1999, et qui se sont parfaitement adaptés à notre environnement et aux températures proches de celles régnant en Tasmanie.

     Pour tous. Permet de comprendre la complexité des changements que nous constatons de jour en jour autour de nous, aussi bien dans nos campagnes que dans nos villes.