Image : ESA

Les débris spatiaux sont une plaie pour les satellites ! Déjà victimes des micrométéorites, viennent s'ajouter aujourd'hui ces déchets d'origine artificielle en provenance des lancements et d'explosions diverses au fil du temps. Dans l'image ci-dessus d'un panneau solaire du télescope spatial Hubble récupéré en 1993 lors d'une mission d'entretien, il est possible de noter des impacts de quelques microns à quelques millimètres de diamètre. Dix ans plus tard, beaucoup plus d'impacts étaient d'origine artificielle. Hubble se déplace à 7,6 km/s, et les chocs se produisent en moyenne à 10 km/s. Depuis les années 2000, la probabilité d'impact a doublé.  Et a ces vitesses, un débris de 1 à 10 cm peut complètement détruire un satellite.

Image : ESA (détail d'un impact sur un panneau solaire de Hubble récupéré en 1993).

Image :ESA

L'image ci-dessus montre un test en laboratoire. Une sphère en aluminium de 1,7 grammes lancée à 6,8 km/s provoque dans une plaque en aluminium de 18 cm d'épaisseur, un cratère de 9 cm de diamètre profond de 5,3 cm, avec une température maximale atteinte de 6 000 Kelvin .....

Pour le télescope spatial Hubble, lancé le 24 avril 1990, le désorbitage est prévu entre 2030 et 2040.

Les futurs satellites seront tous équipés de technologies d'évitement automatisé des collisions. Cela ne concernera pas bien entendu les problèmes dûs aux météorites.

L'ESA a prévu une mission, "ClearSpace-1", chargée d'expérimenter la récupération de débris en orbite. Il va s'agir d'envoyer brûler dans l'atmosphère un morceau d'une centaine de kg resté en orbite en 2013, lors du 2ème vol du lanceur Vega de l'ESA.