76 sismologues internationaux, dont des français du CNRS, de l'Institut de Physique du Globe de Paris, des universités de Paris, de Strasbourg et de Savoie/Mont Blanc, ainsi que de l'Institut de Recherche pour le Développement, ont étudié le bruit sismique lié aux activités humaines durant le confinement dû au Covid-19. Ils ont noté une baisse de 50% de ce bruit entre janvier et juin 2020 sur des relevés de 300 stations réparties dans le monde entier. Ce serait la conséquence de la réduction de l'activité économique et industrielle, ainsi que de la baisse des déplacements (travail, tourisme). Et, selon le communiqué du CNRS : « allant même jusqu’à visualiser une "vague" de confinement se déplaçant à travers la Chine, puis en Italie et dans le reste du monde. »

Ces données doivent permettre une meilleurs compréhension des conséquences des activités humaines sur les sous-sol, mais aussi de détecter des petits phénomènes naturels noyés dans ce bruit.