De Katherine Arden. Éditions Denoël, collection « Lunes d'encre », mars 2020. Première édition anglaise (USA) 2019 sous le titre « The winter of the Witch ». Pages : 457. Prix : 23,90 euros. Troisième volume de la « Trilogie d'une nuit d'hiver » (après « L'Ours et le Rossignol » et « La fille dans la tour ».)

Nous sommes bien entendu toujours dans la Russie médiévale, et si certains des personnages, des lieux et des combats ont réellement existé, il s'agit ici strictement d'un conte/roman et surtout pas d'un roman historique !!!

Moscou vient de brûler, et le Grand Prince a failli être renversé par un coup monté par Medved, « l'Ours » libéré de ses chaînes, et son vassal, le prêtre Constantin Nikonovitch. La jeune sorcière, Vassia, jugée responsable des malheurs de la ville, se trouve aux prises d'une fureur populaire démentielle. Pourra-t-elle s'échapper de la ville, alors que le prêtre et la population souhaitent la brûler vive ?

Morozko, le Roi de l'Hiver, sera-t-il toujours en mesure de lui venir en aide alors que nous arrivons à la belle saison ?

Les Tatars montent sur Moscou, et Dimitri Ivanovich, le Grand Prince, rassemble une armée afin de protéger la Russie, mais le nombre de ses combattants est bien plus faible que celui des assaillants.

Vassia découvre peu à peu que son rôle sera de rassembler et faire se respecter les humains, les religieux, et les Tchiorti (diables et esprits du folklore russe). Alors la terrible bataille contre les Tatars lui en donnera-t-elle l'occasion ? Et d'ailleurs, survivra-t-elle aux multiples obstacles posés sur son chemin ?

A la fois cruel et plein de « bons sentiments », ce roman est très agréable à lire. Il termine la « Trilogie d'une nuit d'hiver » de manière magistrale. A lire à partir de l'adolescence.