« Quatre milliards d’années en huit chapitres », de Andrew H. Knoll, Éditions Les Liens qui Libères, novembre 2024. Pages : 266 pages. Prix : 22,5O euros.
Notre monde nous semble bien stable, la Terre nous paraît éternelle, et pourtant ! Cette impression, due au fait que notre durée de vie personnelle est minuscule, est bien entendu trompeuse car les 4,55 milliards d’années de notre planète ont vu de véritables révolutions en matière de sols, d’océans et de climats ! Et si notre Terre est là (et nous également), c’est parce que le « Big Bang » s’est produit il y a 13,7 milliards d’années (encore une autre échelle de temps...), formant les premiers éléments, surtout de l’hydrogène et de l’hélium ainsi qu’un peu de lithium. Tout le reste s’est créé au sein des étoiles ou lors de leur fin de vie lorsque celle-ci a été violente.
Andrew H. Knoll nous mène ici pas à pas dans la formation de la Terre, l’évolution de son sol, l’apparition de la vie, la transformation de son atmosphère (son ensemencement en oxygène grâce aux micro-organismes), le développement de structures de plus en plus évoluées, les périodes de glaciations suivies de réchauffements (avec leurs raisons), les extinctions massives de vivant et leur renaissance sous d’autres formes, pour terminer avec l’apparition des premiers homininés il n’y a que 5 à 7 millions d’années et du genre Homo il y a environ 2 millions d’années.
Et c’est justement le dernier de ce genre Homo, le sapiens, qui, par sa vanité ou/et son inconscience, nous entraîne vers une nouvelle extinction massive du vivant, sapiens compris… et, parlant des efforts fournis pour l’élaboration de la bombe atomique, l’auteur écrit : « Nous pourrions faire preuve de la même volonté pour donner à nos petits enfants un monde meilleur. ». Hélas cette idée est certainement un peu optimiste lorsque l’on voit le résultat des différentes COP...
Excellent survol, sans notion scientifique nécessaire, de l’histoire géologique et biologique de notre planète. Cet ouvrage, largement illustré en noir et blanc, nous montre à quel point la préservation de notre environnement est cardinale. Pour tous.