Des chercheurs du CNRS, de l’Université Savoie Mont Blanc, de l’Institut de Physique du Globe de Paris, et de l’Université Paris-Saclay, ont étudié les conséquences des activités agropastorales sur l’érosion des sols alpins depuis 3800 ans.
En haute altitude, c’est le pastoralisme et le déboisement (pour déplacer plus facilement les troupeaux), qui ont dégradé les sols de 4 à 10 fois plus vite que leur formation naturelle.
Plus bas, en moyenne et basse altitude, c’est l’agriculture, avec l’emploi de la charrue, qui a participé largement à l’érosion et donc à la dégradation de l’environnement.
Les chercheurs ont recherché dans les sédiment, l’ADN des mamifères et des végétaux présents aux différentes époques.
Le bassin versant étudié va du bassin de Chambéry au sommet du Mont Blanc.