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Éphémérides planétaires

- Les planètes à Paris (France) le 28 mai 2011 :
(Mag = ici, magnitude visuelle apparente = éclat apparent. Une étoile très brillante comme Véga est de Mag = 0. Le Soleil est de Mag = - 26,7. Lorsque Mag = + 6 on considère habituellement que c'est le plus faible objet visible à l'oeil nu dans un ciel noir).

• Mercure, dans la constellation du Bélier, se lève un peu plus 1/2h avant le Soleil.
  Sa distance à la Terre est de 176, 480 420 millions de km à 23 h (heure de Paris).
  Mag = - 0,72.
  
• Vénus, dans la constellation du Bélier, se lève un peu moins d'1h avant le Soleil.
  Distance à la Terre : 234, 282 290 millions de km à 23h (heure de Paris).
  Mag = - 3,90.
• Mars, dans le Bélier, se lève 1h avant le Soleil.
  Distance à la Terre : 342, 355 265 millions de km à 23h (heure de Paris).
  Mag = 1,31.
• Jupiter, dans les Poissons, se lève 1h 1/2 avant le Soleil.
  Distance à la Terre : 852, 893 415 millions de km à 23 h (heure de Paris).
  Mag = - 2,11.
• Saturne, dans la Vierge, se couche à 4h08 (heure de Paris).
  Distance à la Terre : 1351, 46694 millions de km à 23 h (heure de Paris).
  Mag = 1,04.

La Terre continue à s'éloigner du Soleil.
Le 28 mai 2011 à 23h (heure de Paris) elle se trouve à 151, 608 600 millions de km du Soleil.
Mag =  - 26,71. Elle est passée au périhélie (8) le 3 janvier à 19h 31 mn 58 s (heure de Paris), à 147 105 760,554 km. Elle passera à l'aphélie le 4 juillet 2011 à 16h 53 mn 57 s (heure de Paris) à 152 102 139 km.

Une tempête sur Saturne étudiée par Cassini et le VLT

Image : NASA/JPL/Univ. of Arizona

Une étude réalisée à la fois avec la sonde Cassini (NASA/ESA/ASI) et avec le VLT ("Very Large Telescope" européen situé sur le Cerro Paranal au Chili) vient de permettre de mieux comprendre les tempêtes saturniennes. Contrairement à Jupiter où ces phénomènes violents sont fréquents, ce n'est que la 6ème perturbation majeure observée sur Saturne depuis 1876.      Pour la première fois des observations ont été effectuées en Infrarouge thermique en orbite autour de Saturne ainsi que depuis le sol terrestre.

Situé dans l'hémisphère nord, le phénomène est composé de nuages brillants qui se sont largement répandus.      La tempête semble s'être d'abord formée en profondeur au sein de nuages d'eau puis, à la manière de nos cumulo-nimbus sur Terre, s'être étirée vers le haut au point de dépasser les nuages propres à l'atmosphère extérieure de la planète. Elle a fait remonter des masses plus chaudes de 15 à 20 degrés Celsius par rapport aux moins 130° qui règnent en cette saison dans la stratosphère. De plus ces grands transferts de matière et d'énergie modifient les vents et crées de nombreux tourbillons.      Ces rares tempêtes sont néanmoins régulières et se produise chaque année saturnienne, donc presque toutes les 30 années terrestres, lorsque le printemps arrive dans l'hémisphère nord de la planète.      Sur l'image en fausses couleurs ci-dessus prise par la sonde Cassini, sont mis en évidence des nuages de cristaux d'ammoniaque soulevés par les courants ascendants de la tempête. Ils sont situés une cinquantaine de km plus en altitude que leur position habituelle.

ASTRONOMIE

ASTRONAUTIQUE

Etoiles filantes (1) : Pour les amateurs des beautés du ciel, voici les essaims à observer cette quinzaine :      - Les Sagittarides, du 15 avril au 15 juillet, ont leur maximum le 19 mai. Leur vitesse est moyenne : 30 km/s et leur taux horaire zénithal (2) faible : 5.       L'objet origine n'est pas connu.      - Les Tau-Herculides, du 19 mai au 19 juin, voient leur maximum le 09 juin. Leur vitesse est faible avec 15 km/s. leur taux horaire zénithal est faible : 5.      L'objet origine est la comète 73P Schwassmann-Wachmann 3. Attention, le 15 juin au soir : éclipse de Lune.

En Guyane, tout est prêt pour le lancement des Soyouz       Après une campagne de qualification du site effectuée par le Centre National d'Etudes Spatiales français (CNES) en coopération avec ses autres partenaires européens et russes, l'Agence Spatiale Européenne (ESA) a remis officiellement début mai l'ELS (Ensemble de Lancement Soyouz) à Arianespace.      Désormais le port spatial européen de Kourou, en Guyane Française, est prêt à utiliser les Soyouz russes, lanceurs moyens, complémentaires aux lanceurs européens : Ariane 5 (pour des charges lourdes en orbites basses et pour des satellites géostationnaires) et Vega (pour de petites charges).      Le site pourra d'ailleurs évoluer afin de permettre, si nécessaire, des vols habités vers la Station Spatiale Internationale.

ASTRONOMIE : les Géocroiseurs (3) de la quinzaine :

ENVIRONNEMENT	ENVIRONNEMENT
Impact des bioénergies     La FAO (Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture) fait état d'études montrant que "les projets de bioénergie à petite échelle, qui ne ciblent pas les marchés d'exportation, peuvent améliorer la sécurité alimentaire et contribuent à stimuler les économies rurales".      Cette même FAO indique que les risques d'un large développement de ces bioénergies pour l'exportation sont bien réels, principalement celui de voir ce type d'agriculture prendre la place de la production alimentaire et générer ainsi une plus grande pauvreté des populations locales. Congrès Météorologique Mondial      Le changement climatique reste au centre des discussions de la 16ème session du Congrès Météorologique Mondial qui se déroule à Genève depuis le 16 mai et jusqu'au 3 juin 2011. Comment aider les pays en développement à se préserver des conséquences des variations climatiques ? Comment coordonner les informations ? Le développement d'un système mondial d'observation, WIGOS, devrait permettre une meilleure surveillance de notre planète. Mais quelles avancées réelles concrètes sortiront des discussions dans le contexte actuel ?	Oiseaux migrateurs et environnement      A la mi-mai, la Journée Mondiale des oiseaux migrateurs 2011 a abordé "Les changements d'utilisation des sols : vue à vol d'oiseau".      La migration annuelle concerne 50 milliards d'oiseaux dans le monde et 19% des espèces....      Bert Lenten, Secrétaire exécutif de la Convention sur les espèces migratrices indique : "Bien que les oiseaux migrateurs soient confrontés à de multiples menaces sérieuses, la façon dont les hommes utilisent les terres qui les entoure a, de loin, les effets les plus néfastes. L'utilisation non durable que fait l'homme des terres, que ce soit par la déforestation, l'agriculture intensive, la production de biodiesel, la mise en valeur, l'urbanisation ou l'exploitation minière, soustrait ou dégrade les habitats des oiseaux migrateurs, affectant ainsi leurs populations à l'échelle mondiale."      Une prise de conscience nécessaire qui, malheureusement, ne semblera probablement pas prioritaire par beaucoup de nos dirigeants.

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(en français)
http://www.ac-grenoble.fr/
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