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Éphémérides planétaires

- Les planètes à Paris (France) le 16 avril 2016 :
(Mag = ici, magnitude visuelle apparente = éclat apparent. Une étoile très brillante comme Véga est de Mag = 0. Le Soleil est de Mag = - 26,7. Lorsque Mag = + 6 on considère habituellement que c'est le plus faible objet visible à l'oeil nu dans un ciel noir).

• Mercure, dans la constellation du Bélier, est visible au coucher du Soleil.
  Sa distance à la Terre est de 135, 586 700 184 millions de km à 22h (temps universel (5)).
  Mag = - 0,05.
  
• Vénus, dans la constellation des Poissons, n'est pas observable.
  Distance à la Terre : 248, 851 495 324 millions de km à 22h (temps universel).
  Mag = - 3,88.
• Mars, dans la constellation d'Ophiuchus, se lève à 22h19 (temps universel).
  Distance à la Terre : 99, 790 467 653 millions de km à 22h (temps universel).
  Mag = - 1,03.
• Jupiter, dans la constellation du Lion, est visible presque toute la nuit (se couche 1h avant le lever du Soleil).
  Distance à la Terre : 697, 120 249 129 millions de km à 22h (temps universel).
  Mag = - 2,35.
• Saturne, dans la constellation d'Ophiuchus, est visible toute la deuxième partie de la nuit.
  Distance à la Terre : 1396, 113 593 9 millions de km à 23h (heure de Paris).
  Mag = 1,16.

La Terre est passée au plus près du Soleil (au périhélie) le 02 janvier 2016 à 23h 48 mn 44 sec, heure de Paris à 147, 099 586 259 millions de km.
Le 16 avril 2016 elle s'éloigne du Soleil et est à 150, 168 859 892 millions de km de lui. Mg = - 26,73.
La Terre passera au plus loin du Soleil (à l'aphélie) le 04 juillet 2016 vers 18 (heure de Paris). Elle se trouvera à environ 152, 103 771 millions de km de lui.

Oh ! un livre .... : le livre du mois.

SCIENCES	"100 questions de sciences à croquer"
Par un collectif de chercheurs et d'enseignants. Editions Le Pommier, "Les plus grandes petites pommes du savoir", mars 2016.      Pour tous. 241 pages.      Prix : 12 euros.
Les thèmes, extrêmement variés, sont traités en quelques lignes. Il n'est donc pas question ici d'acquérir un savoir approfondi, mais simplement d'avoir une vision globale du fonctionnement du monde... et de nous même. S'y trouvent des questions telles que "A quoi pensait l'homme préhistorique ?", "Les arbres sont-ils capables de se déplacer ? "Des parallèles peuvent-elles se rencontrer ?", "D'où vient l'oxygène que nous respirons ?", "L'électron sait-il que nous l'avons découvert ?", "L'homme moderne continue-t-il à évoluer ?", "L'homme pourra-t-il bientôt utiliser l'hibernation pour voyager dans l'espace ?", "L'espace existe-t-il vraiment ?", "Notre cerveau perçoit-il des informations à notre insu ?", "Peut-on faire pleurer un robot ?", "Pourrons nous tout connaître sur la nature ?", et bien d'autres choses encore.      Les textes étant très courts, il n'est pas besoin de se plonger dans ce livre des heures durant pour comprendre quelque chose ! Il est facile (et même utile) de picorer les informations petit à petit.      Par contre les auteurs ont clairement rédigé leurs contributions il y a parfois quelques années ... ce qui, en science, est souvent gênant. Datant de début 2016 cet ouvrage mentionne par exemple que le boson de Higgs est encore à découvrir (il l'a été en 2012), des prévisions sont effectuées pour la Chine pour ... 2010. Heureusement l'essentiel reste actuel.
A grignoter pour avoir une vision rapide du monde qui nous entoure.
GUIDE	"Le ciel mois par mois".
"Déplipoche" Observer les étoiles. Editions Ouest-France. 2016.      Pour les débutants en astronomie.      Prix : 5,90 euros.
Dépliant pour apprendre les principales constellations au fil des mois, avec un brin de mythologie.           Les plus : plastifié, donc protégé de l'humidité nocturne. Tient dans une poche de veste.      Les moins : il est peu probable que Pierre Kohler ait vraiment relu le texte... par exemple l'explication des comètes comme étant des "étoiles filantes", heu, et bien non, pas du tout ! Le zodiaque est lui défini... comme pour les astroLOGUES (12 constellations), mais est bien énumérée la réalité astroNOMIQUE, avec 13 constellations. Dommage.

ASTRONOMIE :    La comète P/2016 BA14 Pan-STARRS.

Image : NASA/JPL-Caltech/GSSR      Passée au plus près de la Terre le 22 mars dernier, mais tout de même à 3,6 millions de km, elle a été étudiée par radar (antenne de Goldstone) et par le télescope infrarouge de 3 mètres de diamètre de la NASA "IRTF" (Infrared Telescope Facility) situé sur le Mauna Kea à Hawaii.      Son noyau fait environ 1 km de diamètre. Elle a d'abord été détectée comme étant un astéroïde, mais au final elle possède toutes les caractéristiques d'une comète. De plus son orbite est proche de la comète 252P/LINEAR qui est passée à peine plus loin de la Terre le 21 mars, à 5,3 millions de km.       P/2016 BA14 Pan-STARRS ne renvoie que moins de 3% de la lumière solaire, et elle tourne sur elle même en 35 à 40 heures.

ASTRONAUTIQUE : Dawn, l'ESO et Cérès...

Image : NASA/JPL- Caltech/UCLA/MPS/DLR/IDA

Lors d'un passage au plus près, à 385 km de la surface de Cérès, la sonde Dawn a pris des clichés permettant de mieux étudier de surprenantes zones brillantes, ici dans le cratère Occator (92 km de diamètre et 4 km de profondeur). Un dôme a été détecté dans la tache centrale, et l'aspect général du cratère indique une activité géologique dans un passé récent.      La surface de Cérès est dominée par des structures d'impacts, mais l'absence de grands bassins qui y seraient liés

et la présence de plaines, de montagnes et d'écoulements donnent donc à penser qu'il s'agit d'une surface très jeune. Les données fournies par le détecteur de rayons gamma et détecteur de neutrons indiquent la présence probable de glace sous le sol. De la glace d'eau serait même proche de la surface aux pôles.      Depuis la Terre, une équipe internationale a également étudié la planète naine depuis l'Observatoire Européen Austral (ESO) à La Silla, au Chili, avec un télescope de 3,6 mètres de diamètre. Des changements lors de la rotation de Cérès permettent de croire que des matériaux s'évaporent sous l'éclairement du Soleil. Les taches blanches pourraient être de la glace d'eau récemment expulsées du sous-sol, ou des sulfates de magnésium hydratés.      Malgré le grand éloignement, l'avantage des observations depuis la Terre est que... les mesures pourront continuer bien après la fin de la mission Dawn !

ASTRONOMIE	ASTRONOMIE
Etoiles filantes (1) : Pour les amateurs des beautés du ciel, voici les essaims à observer ce mois ci :      - Les Virginides, du 25 janvier au 15 avril, ont leur maximum le 24 mars. Leur vitesse est moyenne : 30 km/s, et leur taux horaire zénithal (2) faible : 5.      L'objet origine est inconnu.      - Les Lyrides, du 16 au 25 avril, ont leur maximum le 22 avril. Leur vitesse est moyenne : 49 km/s, et leur taux horaire zénithal de 15.      L'objet origine est la comète C/1861 G1 Thatcher.      - Les pi-Puppides, du 15 au 28 avril, ont leur maximum le 23 avril. Leur vitesse est faible : 18 km/s, et leur taux horaire zénithal est variable.      L'objet origine est la comète 26P/Grigg-Skjellerup.      Pour observer correctement les "étoiles filantes", n'oubliez pas de vous éloigner des lumières et de laisser un temps à vos yeux pour s'habituer à l'obscurité. Quelques dates .... Le 07 avril : Nouvelle Lune à 13 h 25 min (heure de Paris). Le 14 avril : 1er quartier à 06 h 01 min (heure de Paris). Le 22 avril : Pleine Lune à 07 h 25 min (heure de Paris). Le 30 avril : Dernier Quartier à 05 h 30 min (heure de Paris).	WLM, petite galaxie du groupe local Image : ESO / VST / Omegacam Local Group Survey       Très âgée, cette galaxie naine irrégulière de seulement 8 000 années-lumière dans sa dimension la plus grande, possède un halo de faibles étoiles rouges. Seul le coeur de WLM possède des étoiles bleues, plus jeunes.      En périphérie du groupe local, elle semble n'avoir subi aucune interaction avec d'autres galaxies et donc être, à l'image des comètes dans notre système solaire, un objet "brut" image du passé.      Habituellement les astronomes estiment que ce sont ces petites galaxies qui, en fusionnant, on crée nos grandes galaxies spirales et elliptiques.      Pour comparaison, notre groupe local possède un peu moins d'une quarantaine de galaxies. Les plus grandes étant d'abord la Grande Galaxie d'Andromède (environ 140 000 années-lumière de diamètre), puis la nôtre, la Voie Lactée et ses un peu moins de 100 000 années-lumière de diamètre.      Petite information technique, l'instrument qui a pris cette vue, l'OmegaCAM, est constitué de 32 détecteurs CCD fournissant des images de... 256 mégapixels !

ASTRONOMIE : les Géocroiseurs (3) de la quinzaine :

DIVERS	DIVERS
Une base lunaire pour l'Europe ?      Le nouveau directeur de l'Agence Spatiale Européenne, Jan Wörner, envisagerait la création d'une base internationale sur la Lune... mais pas vraiment pour un proche avenir !      Il s'agirait de remplacer plus efficacement la Station Spatiale Internationale. Une partie de la technologie est déjà prête. Une capsule américaine Orion associée à un module européen pourrait déjà prochainement effectuer un voyage autour de la Lune. La Chine et la Russie de leur côté, s'intéressent à la destination.	suite      Reste qu'il faudrait bâtir du solide, qui protège les habitants entre autre des rayonnements solaires et des météorites. Le sol lunaire serait utilisé à cet effet (construction, par exemple, autour d'un dôme gonflable) et l'ensemble serait réalisé probablement par des robots avant l'arrivée des astronautes. Des simulations sont déjà effectuées sur Terre dans des zones volcaniques afin de tester le mode de construction.      L'alimentation en eau pourrait se faire à partir de glace trouvée aux pôles.....

Webmaster éditorialiste : Dominique LAMIABLE
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