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Éphémérides planétaires

- Les planètes à Paris (France) le 16 juillet 2016 :
(Mag = ici, magnitude visuelle apparente = éclat apparent. Une étoile très brillante comme Véga est de Mag = 0. Le Soleil est de Mag = - 26,7. Lorsque Mag = + 6 on considère habituellement que c'est le plus faible objet visible à l'oeil nu dans un ciel noir).

• Mercure, dans la constellation du Cancer, est difficilement observable au coucher du Soleil.
  Sa distance à la Terre est de 194, 191 427 123 millions de km à 21h (temps universel (5)).
  Mag = - 1,06.
  
• Vénus, dans la constellation du Cancer, est difficilement observable au coucher du Soleil.
  Distance à la Terre : 252, 687 454 603 millions de km à 21h (temps universel).
  Mag = - 3,91.
• Mars, dans la constellation de la Balance, est observable toute la première partie de la nuit.
  Distance à la Terre : 96, 405 552 686 millions de km à 21h (temps universel).
  Mag = - 1,07.
• Jupiter, dans la constellation du Lion, est visible la première partie de la nuit.
  Distance à la Terre : 892, 905 968 136 millions de km à 21h (temps universel).
  Mag = - 1,80.
• Saturne, dans la constellation du Serpentaire, est visible presque toute la nuit.
  Distance à la Terre : 1388, 559 221 42 millions de km à 21h (temps universel).
  Mag = 1,14.

La Terre est passée au plus près du Soleil (au périhélie) le 02 janvier 2016 à 23h 48 mn 44 sec, heure de Paris à 147, 099 586 259 millions de km.
Le 16 juillet 2016 elle commence à se rapprocher du Soleil et est à 152, 042 353 164 millions de km de lui. Mg = - 26,70.
La Terre passera au plus loin du Soleil (à l'aphélie) le 04 juillet 2016 à 18 h 24 minutes 11 secondes (heure de Paris). Elle se trouvera à environ 152, 103 635 034 millions de km de lui.

Oh ! un livre .... : le livre du mois.

BIOLOGIE	"Comment la vie a commencé"
Par Alexandre Meinesz. Editions Belin alpha, avril 2016 (première édition en 2008 mais parfaitement actualisé).      Pour tous. 503 pages.      Prix : 11,90 euros.
Livre absolument excellent pour tout connaître (ou presque !) sur nos origines. Des premières bactéries jusqu'aux êtres humains, des anciennes hypothèses aux plus modernes, avec de nombreuses notes et références, c'est le sérieux d'un scientifique avec ses doutes et le besoin de preuves, qui nous mène sur le chemin de l'apparition de la vie. Naissance sur Terre ? Naissance ailleurs ? C'est bien en argumentant et avec prudence qu'il fait état de nos connaissances anciennes et actuelles sur le sujet.      Deux toutes petites critiques toutefois :      - dès la page 20 l'auteur nous indique bien que nous ne "descendons pas du singe" (mais que nous avons un ancêtre commun), puis il parle ensuite plus facilement de cet ancêtre commun comme d'un pré-singe, ce qui peut prêter à équivoque. Probablement serait plus judicieux de parler simplement de "notre ancêtre commun", les deux branches étant apparues après, l'une n'ayant pas de raison de dominer l'autre.
Image : Dominique Lamiable	- concernant les météorites (p 72), ce n'est pas le passage "dans les hautes couches de l'atmosphère où règnent des températures très élevées" qui les fait se consumer, mais les frottements avec notre atmosphère (la vitesse de l'objet pouvant varier entre autre selon le sens d'arrivée de celui-ci (s'il rattrape la Terre ou s'il vient "en face"), entre environ 12 km/s et 72 km/s, autant dire que notre atmosphère est vite traversée !). Tout dépend plutôt de la masse et des dimensions de l'objet et non de la composition ou de la température de notre atmosphère. Ainsi sur cette coupe de chondrite de Great Sand Sea (Egypte) l'intérieur est resté très protégé et seule une fine couche extérieure a été brûlée (bord gauche).
Indispensable à qui s'intéresse à l'origine de la vie sur Terre ou ailleurs.
Le mois prochain, critique du livre "Ceci n'est pas un lapin" (Quand les neurosciences dévoilent les secrets des magiciens qui bernent notre cerveau), de Stephen L. Macknik, Susana Martinez-condé et Sandra Blakesle. Editions Belin collection "Science à plumes". Juin 2016. Prix : 21 euros.

ASTRONOMIE :   Des planètes de type Jupiter dans M67.

Image : ESO/Digitized Sky Survey 2. Acknowledgement : Davide De Martin.

66 étoiles de l'amas ouvert M67, observées par divers télescopes durant plusieurs années, s'avèrent contenir plus de planètes de type "Jupiter chaud" (ayant au moins une masse supérieure au 1/3 de celle de Jupiter, et en orbite rapprochée autour de son étoile) qu'attendu : 5% des étoiles de M67 en possèdent au lieu de 1% hors de l'amas.       La formation de ces planètes géantes a dû s'effectuer plus loin de leur étoile, et leur migration au plus près pourrait être dues aux interactions gravitationnelles avec les autres étoiles de l'amas.      Notre propre système solaire se serait constitué, lui, au sein d'un amas moins dense, notre Soleil et ses planètes étant ainsi plus préservés.

ASTRONAUTIQUE :

De l'oxyde de manganèse sur Mars

Image : NASA/JPL-Caltech/MSSS

Le robot martien Curiosity a découvert sur le site "Windjana" des roches contenant de grandes quantités d'oxyde de Manganèse. Dans d'autres sites le robot Opportunity a fait la même découverte. Ce qui est intéressant, c'est que la formation de ces dépôts nécessite de grandes quantités d'eau et de fortes conditions d'oxydation. Cela confirme que non seulement il devait y avoir des océans et des lacs sur la planète rouge, mais aussi que son atmosphère contenait beaucoup plus d'oxygène que maintenant. Reste donc à comprendre comment cet oxygène est arrivé là... Une hypothèse est que lorsque le champ magnétique de Mars a disparu, les radiations ont pu dissocier l'eau en oxygène et hydrogène. Etant donnée la faible gravité de la planète, l'hydrogène aurait fini par s'échapper dans l'espace tandis que l'oxygène, plus lourd, serait resté, puis aurait servi à l'oxydation du fer qui donne sa coloration générale à la planète, ainsi qu'à celle du manganèse.

ASTRONOMIE	ASTRONOMIE
Etoiles filantes (1) : Pour les amateurs des beautés du ciel, voici les essaims à observer ce mois ci :      - Les Sagittarides, du 15 avril au 15 juillet, ont leur maximum le 19 mai. Leur vitesse est moyenne : 30 km/s, et leur taux horaire zénithal (2) est faible : 5..      L'objet origine est inconnu.      - Les Pégasides, du 07 au 13 juillet ont leur maximum le 09 juillet. Leur vitesse est élevée avec 70 km/s, et leur taux horaire zénithal faible : 3.      L'objet origine est inconnu.      - Les Phoenicides de juillet, du 10 au 16 juillet ont leur maximum le 13 juillet Leur vitesse est moyenne avec 47 km/s, et leur taux horaire zénithal variable.      L'objet origine est inconnu.      - Les omicron-Draconides, du 07 au 24 juillet ont leur maximum le 16 juillet. Leur vitesse est faible : 24 km/s, et leur taux horaire zénithal variable.      L'objet origine est la comète C/1919 Q2 Metcalf.      - Les delta-Aquarides sud, du 12 juillet au 19 août, ont leur maximum le 28 juillet. Leur vitesse est moyenne avec 41 km/s, et leur taux horaire zénithal est de 20.      L'objet origine est inconnu.      - Les Pisces-Austrinides, du 15 juillet au 10 août ont leur maximum le 28 juillet. Leur vitesse est moyenne : 35 km/s, et leur taux horaire zénithal est de 5.      L'objet origine est inconnu.      - Les alpha-Capricornides, du 03 juillet au 15 août ont leur maximum le 30 juillet. Leur vitesse est faible : 25 km/s, et leur taux horaire zénithal est de 4.      L'objet origine est la comète 45P/Honda-Mrkos-Pajdusakova.      Pour observer correctement les "étoiles filantes", n'oubliez pas de vous éloigner des lumières et de laisser un temps à vos yeux pour s'habituer à l'obscurité. Quelques dates .... Le 01 juillet : la Lune est au périgée (le plus près de la Terre) à 08 h 40 min 23 sec (heure de Paris). Distance : 365 983,099 km. Le 04 juillet : Nouvelle Lune à 13 h 00 min 59 sec (heure de Paris). Le 04 juillet : la Terre à l'aphélie (au plus loin du Soleil). Voir ci-contre. Le 12 juillet : Premier Quartier à 02 h 51 min 47 sec (heure de Paris). Le 13 juillet : la Lune est à l'apogée (au plus loin de la Terre) à 07 h 24 min 06 sec. Distance : 404 269,452 km. Le 20 juillet : Pleine Lune à 00 h 56 min 33 sec (heure de Paris). Le 27 juillet : Dernier Quartier à 00 h 59 min 39 sec (heure de Paris). Le 27 juillet : la Lune au périgée (au plus près de la Terre) à 13 h 36 min 47 sec (heure de Paris). Distance : 369 662,360 km.	Observation du centre de notre Galaxie avec GRAVITY. Image : ESO/MPE/S. Gillessen et al.      Une équipe européenne (Institut Max Planck, Observatoire de Paris/CNRS/Univ. Diderot/UPMC, Univ. Grenoble-Alpes/CNRS, Univ. de Cologne, Centre Pluridisciplinaire d'Astrophysique de Lisbonne et de Porto, ESO (7)) a commencé l'étude du centre de notre galaxie avec un instrument nommé GRAVITY fonctionnant avec les 4 télescopes de 8,2 m du VLT (ESO) situé au Chili. L'union de ces 4 télescopes fourni aux observations une définition qui serait obtenue avec un instrument de 130 mètres de diamètre.      L'étude de l'environnement du trou noir géant central permettra, selon l'ESO, de "mesurer deux effets relativistes d'une étoile en orbite autour d'un trou noir massif : le décalage gravitationnel des longueurs d'onde vers le rouge ainsi que la précession du péricentre". Ces effets sont dus à la perte d'énergie subie par l'étoile pour s'échapper du champ gravitationnel du trou noir, ainsi qu'au même phénomène de précession que constaté depuis longtemps sur l'orbite de Mercure autour du Soleil (mais le centre de notre Galaxie se trouve quand même, lui, à environ 25 000 années-lumière, ce qui complique un peu les mesures !).      L'étoile étudiée (S2) passera au plus près du trou noir en 2018 à une distance de 17 heures-lumière et à une vitesse de 2,5% de la vitesse de la lumière ! Le passage suivant se fera 16 ans plus tard. La mise au point de GRAVITY est donc parfaitement à l'heure. ASTRONAUTIQUE On demande des fermiers pour la planète Mars.... Image : NASA/KSC       On demande des fermiers pour la planète Mars..... rassurez-vous, ce n'est encore provisoirement que de la science-fiction. Il s'agit d'un des posters destiné à une exposition au Centre Spatial Kennedy ! Vous pouvez les télécharger depuis le site de la NASA ici. Explorateurs, aventuriers, en avant vers la planète rouge....

ASTRONOMIE : les Géocroiseurs (3) de la quinzaine :

ENVIRONNEMENT	ENVIRONNEMENT
Aider les scientifiques et ... l'environnement.      Avec le MNHM (Muséum National d'Histoire Naturelle), Noé, Estuaire et VigieNature, participez à l'étude de notre environnement afin de protéger nos espaces naturels et sauver la biodiversité en vous inscrivant à l'Observatoire de la Biodiversité des Jardins , ainsi qu'avec le CNRS et Estuaire à l'Observatoire des vers luisants et des lucioles . Image : Dominique Lamiable      Des fiches et guides d'identification sont disponibles, des fiches de comptage, ainsi que des outils pédagogiques pour les scolaires.	suite Image : Dominique Lamiable      De mars à octobre comptez les papillons, les bourdons, les escargots et les limaces, et enfin les vers luisants et les lucioles dans votre jardin, mais aussi dans les grands espaces... et leur absence est aussi importante à indiquer que leur présence.      Dans le programme avec le CNRS (qui concerne également l'Italie et l'Espagne), vous étudierez également la pollution lumineuse, l'usage ou non des phytosanitaires, la fragmentation des habitats, etc.      Voici donc une activité utile et pas vraiment contraignante qui servira à protéger notre futur.

Webmaster éditorialiste : Dominique LAMIABLE
(Pour le plaisir des yeux, voir aussi le Site d'auteur photographe )

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ANPCN (en français)
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Champion des Maths : des épreuves ludiques pour les collégiens et lycéens :
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Au Mali, l'Association Karamba Touré qui développe des activités scientifiques et techniques auprès des jeunes non scolarisés (site en français) :
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