Archives actualités, hors blog

Éphémérides planétaires

- Les planètes à Paris (France) le 13 février 2018 :
(Mag = ici, magnitude visuelle apparente = éclat apparent. Une étoile très brillante comme Véga est de Mag = 0. Le Soleil est de Mag = - 26,7. Lorsque Mag = + 6 on considère habituellement que c'est le plus faible objet visible à l'oeil nu dans un ciel noir).

• Mercure, dans la constellation du Capricorne n'est pas observable.
  Sa distance à la Terre est de 209, 077 145 445 millions de km à 23 h (heure de Paris).
  Mag = - 1,30.
  
• Vénus, dans la constellation du Verseau est observable juste au coucher du Soleil.
  Distance à la Terre : 252, 570 602 809 millions de km à 23h (heure de Paris).
  Mag = - 3,91.
• Mars, dans la constellation du Serpentaire, se lève à 4h38 (heure de Paris).
  Distance à la Terre : 231, 557 158 683 millions de km à 23h (heure de Paris).
  Mag = 1,02.
• Jupiter, dans la constellation de la Balance se lève à 02 h 59 (heure de Paris).
  Distance à la Terre : 791, 050 790 764 millions de km à 23h (heure de Paris).
  Mag = - 2,06.
• Saturne, dans la constellation du Sagittaire, se lève à 6 h 32 (heure de Paris.
  Distance à la Terre : 1598, 455 894 07 millions de km à 23h (heure de Paris).
  Mag = 1,46.

La Terre est passée au plus près du Soleil (au périhélie) le 03 janvier 2018 à 06h 34 min 42 sec à 147, 097 238 919 millions de km.

Le 13 février 2018 elle commence à nouveau à s'éloigner du Soleil et est à 147, 727 209 465 millions de km de lui. (à 23h00 heure de Paris). Mag (du Soleil) = - 26,77.

La Terre passera au plus loin du Soleil (à l'aphélie) le 06 juillet 2018 à 18 heures 46 minutes 45 secondes (heure de Paris). Elle sera alors à 152, 096 155 141 millions de km de lui.

Oh ! un livre .... : le livre du mois.

GEOLOGIE	"Le relief de la Terre."
De Patrick De Wever et Christian Giusti. Editions edp sciences et Muséum National d'Histoire Naturelle. Collection "La terre à portée de main". Pages : 108. Prix : 12 euros. Novembre 2017.
Comme d'habitude pour cette petite collection d'une centaine de pages, le thème traité l'est néanmoins de manière complète et relativement simple.      Après des explications sur ce qu'est le relief et ce que l'on mesure, sont abordés les "agents du relief" qui le font (gravité, compression, cisaillement, etc.) et défont (vent, eau, température, chimie...), ainsi que les différentes formes d'origine naturelles (montagnes, vallées, volcans, déserts, chaos granitiques, "dentelles", et même cratères d'impact) ou humaines (carrières à ciel ouvert, terrils, déchets de grands ouvrages, extensions sur la mer...). De nombreuses photos et graphiques illustrent le propos et aident à la compréhension.      Le dernier chapitre évoque "les reliefs dans l'histoire, les mythes et les arts".      Un glossaire termine l'ouvrage.
Pour tous. Pour avoir une vision complète de la création et de l'évolution de nos paysages terrestres.
ETUDE	"Que faire contre les inégalités?"
"30 experts s'engagent". Observatoire des inégalités. Edité sur fonds participatifs. Pages : 118. Prix : 7,50 euros. Juin 2016.
En quelques pages, chacun des 30 auteurs (es) (chercheurs, sociologues, économistes, éducateurs, juristes, un journaliste, un philosophe) aborde quelques pistes pour réduire les inégalités dans des domaines aussi variés que la fiscalité, les prestations sociales, la réussite à l'école, le travail, la richesse, l'immigration, la justice, etc.      Des interrogations sont posées sur les politiques à élaborer et sur le fait que l'égalité n'a pas à être "performante" (il n'y a pas à prouver son "utilité", ni sa "plus-value" ou sa "moins value").
Pour tous. Aide à se poser de saines réflexions.... mais il est possible de ne pas être d'accord sur tout !

QUELQUES BREVES DE SCIENCE :

Coordonné par le CNRS, un appel à projet pour explorer la santé, l'innovation et le changement climatique sous l'angle du genre.

Le consortium GENDER-NET Plus (16 partenaires de 13 pays : Autriche, Belgique, Canada, Chypre, Espagne, Estonie, France, Irlande, Israël, Italie, Norvège, République tchèque, et Suède, coordonnés par le CNRS), vient de lancer un appel à projets de recherche doté d'un budget de ~ 10 millions d'euros (les partenaires français apportent 300 000 euros), soutenu par la Commission Européenne. Il s'agit d'étudier "la dimension du genre dans les domaines de la santé, de l'innovation ou des changements climatiques". Chaque proposition, à déposer le 1er mars 2018 avant 17h (heure de Paris), devra impliquer au moins 3 pays du consortium. Selon le communiqué, les projets pourront porter "sur les violences de genre, les questions de sexe et de genre dans le vieillissement et la santé, le genre et les nouvelles technologies, le genre dans l'entrepreneuriat et les systèmes d'innovation, ou encore la dimension de genre dans les comportements et les processus de décision face aux changements climatiques".      Le CNRS a déjà effectué un recensement des études de genre en 2010/2011, créé un groupement d'intérêt scientifique : l' "Institut du genre", et organisé des journées d'études sur ce sujet.

ASTRONAUTIQUE

7 étudiants français de l'ISAE-SUPAERO vont participer à une simulation de vie sur la planète MARS.

Du 17 février au 11 mars 2018, sept futurs ingénieurs, étudiants à l'ISAE-SUPAERO, ont été sélectionnés par la Mars Society et se rendront dans une station de recherche située dans le désert de l'Utah, aux Etats-Unis, afin de simuler une future exploration martienne. Etant donné leur âge (~ 21 ans), il n'est pas exclut que certains d'entre eux se retrouvent en situation réelle dans une vingtaine d'années !      Ici, chacun aura son rôle : ingénieur de bord, astronome, biologiste, agriculteur (il y a une serre)... et même journaliste. Leur lieu d'habitation circulaire mesure 8 mètres de diamètre, et leur vie sera rythmée de la même façon que celle des futurs explorateurs martiens. L'étude du comportement humain en milieu confiné tiendra une place importante, mais des expériences scientifiques plus techniques seront bien entendu également réalisées (mesure de particules fines, tests de performances de panneaux solaires, ...).      Une expérience rare, très excitante, qui restera certainement longtemps dans la mémoire des jeunes expérimentateurs.

Sélection de mini satellites lunaires en "CubeSat".

Image : ESA (mosaïque prise par SMART-1 du pôle sud lunaire).

Construits à partir de modules de 10 cm de côté, les "CubeSat" sont très économiques. L'ESA a choisi deux projets pour les années qui viennent :      - Le Lumio ("Lunar Meteoroid Impact Orbiter"), composé de 12 unités de CubeSat, qui, en orbite autour de notre satellite naturel, observera en direct les flashs lumineux des impacts de météorites sur le sol lunaire non protégé par une atmosphère.      - Le VMMO ("Lunar Volatile et Mineralogy Mapping Orbiter") chargé d'étudier un cratère toujours dans l'ombre, près du pôle sud lunaire, à la recherche de glace d'eau, il sera également composé de 12 unités de CubeSat Ce sera principalement le cratère Shackleton (de 20 km de diamètre) qui sera analysé par laser, mais l'étude des minéraux des zones ensoleillées est également prévue..

ASTRONOMIE

Première lumière pour ExTrA, "chasseur d'exoplanètes".

Image : ESO/Emmanuela Rimbaud

Télécommandés depuis Grenoble, les trois "petits" télescopes de 60 cm de diamètre installés à La Silla, au Chili, ont commencé à scruter les naines rouges proches afin de détecter des exoplanètes de type terrestre. ExTrA : "Exoplanètes en transit et leurs Atmosphères" (dont le chef de projet est Xavier Bonfils, CNRS, Université Grenoble-Alpes) travaillent dans le proche infrarouge et sont capables de mesurer de minuscules variations de lumière dues au passage de planètes devant le disque de l'étoile mère. Un spectrographe s'ajoute au dispositif de mesure photométrique, diminuant l'effet des perturbations atmosphériques et instrumentales (par l'observation simultanée de 4 étoiles de comparaison), et permettant une première étude des compositions des planètes détectées et leur atmosphère.      Ces trois télescopes sont dans le site chilien de l'Observatoire Européen, en altitude, avec une atmosphère très sèche, peu de nuits nuageuses et pas de pollution lumineuse. Un lieu idéal sur notre Terre car ce n'est que dans l'espace que l'on peut trouver mieux... pour un coût bien plus élevé.

Evénements	ASTRONOMIE
Etoiles filantes (1) : Pour les amateurs des beautés du ciel, voici les essaims à observer ce mois ci :      - Les alpha-Centaurides, du 28 janvier au 21 février, ont leur maximum le 08 février. Leur vitesse est élevée avec 56 km/s, et leur taux horaire zénithal (2) est de 6.      L'objet origine est inconnu.      - Les delta-Leonides, du 15 février au 10 mars, ont leur maximum le 24 février. Leur vitesse est faible : 23 km/s, et leur taux horaire zénithal (2) minime : 2.      L'objet origine est inconnu.      - Les gamma-Normaïdes, du 25 février au 22 mars, ont leur maximum le 13 mars. Leur vitesse est élevée : 56 km/s et leur taux horaire zénithal est de 8.      L'objet origine est inconnu.      Pour observer correctement les "étoiles filantes", n'oubliez pas de vous éloigner des lumières et de laisser un temps à vos yeux pour s'habituer à l'obscurité. Quelques dates .... Le 07 février 2018 à 16 h 53 min 55 sec (heure de Paris) : la Lune est à son Premier Quartier. Le 11 février 2018, à 15 h 15 min 56 sec (heure de Paris) : La Lune passe à l'apogée (au plus loin de la Terre), à 405 700,106 km. Le 15 février 2018 : éclipse partielle de Soleil, invisible en France. Elle sera observable dans l'Antarctique et dans le sud de l'Amérique du Sud. Le 15 février 2018 à 22 h 05 min 12 sec (heure de Paris) : Nouvelle Lune. Le 23 février 2018 à 09 h 09 min 09 sec (heure de Paris) : La Lune est à son premier quartier. Le 27 février 2018 à 15 h 38 min 55 sec (heure de Paris), la Lune passe au périgée (au plus près de la Terre) à 363 932,539 km.	Un trou noir détecté au sein de l'amas globulaire NGC 3201. Image : ESA/NASA      Le VLT de l'ESO (7) (Very Large Telescope) vient de détecter une étoile possédant un mouvement inhabituel au sein de l'amas globulaire NGC 3201 (dans la constellation australe des Voiles), laissant penser qu'elle est en orbite autour d'un objet invisible, un trou noir de un peu plus de 4 masses solaires. Les amas globulaires étant extrêmement anciens, il y a bien longtemps que gaz et poussières ont été absorbés. Les trou noirs présents sont donc "passifs" et seule leur influence sur les étoiles proches de lui permettent leur détection. Six segments de l'ELT viennent d'être coulés. Image : Schott/ESO       Les six premiers segments de 1,40 mètres de diamètre du futur miroir de 39 mètres de l'Extremely Large Telescope de l'ESO viennent d'être coulés par la société Schott de Mayence. Il y en aura au total 900, dont 133 seront en réserve comme jeu de rechange. L'instrument devrait voir sa première lumière en 2024.

ASTRONOMIE : les Géocroiseurs (3) de la quinzaine :

Nouvelles des Nations Unies	Suite
Changement climatique.     L'OMM (Organisation Météorologique Mondiale) confirme que les années 2015, 2016 et 2017, ont été les années les plus chaudes jamais enregistrées... Par exemple, l'année 2017 a dépassé de 1,1 °C la température moyenne de l'ère préindustrielle (idem pour 2015, mais 1,2°C pour 2016). Et 17 des 18 années les plus chaudes concernent le XXIème siècle. Un peu partout dans le monde, les phénomènes extrêmes entraînant sécheresses et inondations, sont de plus en plus nombreux.	En 2017, l'Arctique, quand à lui, s'est réchauffé 2 fois plus vite que le reste de la planète. La couverture de glace (banquise et glaciers) est à un bas niveau record lui aussi, de même qu'en Antarctique, transformant ces région de manière profonde et, hélas, durable.      Les conséquences à long terme, touchent toute la planète au niveau des divers écosystèmes terrestres et océaniques, ainsi qu'au niveau météorologique. Et par conséquent, sur tous les humains, entraînant des régressions économiques et sociales.

Webmaster éditorialiste : Dominique LAMIABLE
(Pour le plaisir des yeux, voir aussi le Site d'auteur photographe )

Pour tout ce qui bouge chaque jour, vous pouvez consulter le blog spécialisé. Sélectionnez des thèmes grâce au menu de gauche : actualités, conférences, expositions, ...
Le calendrier permet aussi l'accès par jour particulier.

@ ASTRONOMIE :

Pollution lumineuse :
ANPCEN (en français)
http://www.anpcen.fr

@ ENVIRONNEMENT :

Le site des Jeunes Reporters pour l'Environnement :
(en français)
http://www.jeunesreporters.org

Humanité et Biodiversité, présidée par Hubert Reeves (en français) :
http://www.humanite-biodiversite.fr

@ PEDAGOGIE :

Le réseau LAMAP des instituteurs pour l'enseignement des sciences à l'école (en français) :
www.inrp.fr/lamap

Champion des Maths : des épreuves ludiques pour les collégiens et lycéens :
http://championmath.free.fr/

Au Mali, l'Association Karamba Touré qui développe des activités scientifiques et techniques auprès des jeunes non scolarisés (site en français) :
www.karamba-toure.com