« Émancipation(s) par le neutre », de Lila Braunschweig, Éditions Les Liens Qui Libèrent, collection « Trans », octobre 2021. Pages : 206. Prix : 16 euros.

     En introduction, l'auteure fourni une « note » sur l'écriture inclusive. Elle utilise ce style d'écriture dans son livre (style qui n'est pas parfait loin de là, car cela complique l'apprentissage de la langue et n'aide pas les dyslexiques...) et propose des pronoms généraux, eux, forts judicieux : « iels » (ils et elles) et « celleux » (celles et ceux).
     Lila Braunschweig pose d'abord la différence entre « neutre » et « neutralité ». La neutralité impose le statu quo », (elle « stérilise les possibilités de transformation et de changements (...) ») alors que le neutre ouvre « l'infinité des possibles ». Elle cite Roland Barthes qui indique que le neutre est « une tentation de lever, déjouer, esquiver le paradigme, ses arrogances, exempter le sens. ».

Lire la suite de la critique ici.

     L'idée de conquérir l'espace n'est pas une idée neuve, et comme autrefois nos connaissances était très faibles en la matière l'imagination pouvait se donner libre cours. Bien entendu, durant les années 1960 et 1970, l'engouement du grand public s'est trouvé décuplée avec le premier homme dans l'espace, puis le premier homme sur la Lune...

Lire la critique ici.

     La mécanique quantique est, aujourd'hui hélas, mise souvent un peu à toutes les sauces (médecine « quantique », spiritualisme « quantique », etc.). Sa « bizarrerie » y aide probablement beaucoup.... ainsi que le fait que même les physiciens n'y comprennent pas grand chose. Mais ces derniers constatent tous qu'elle fait des prédictions parfaites concernant l'observation de la nature.
     Le physicien Carlo Rovelli nous transporte dans cet ouvrage tout d'abord dans l'île d'Hergoland (d'où le titre), en mer du Nord, avec le jeune chercheur Werner Heisenberg, collaborateur, en 1925, du grand physicien Niels Bohr. C'est de cette île que partira la nouvelle théorie qui nous est décrite ici pas à pas.

Lire la critique ici.

     Denis Silvestre, ancien conservateur au Muséum National d'Histoire Naturelle, n'a pas cherché à nous présenter un ouvrage scientifique. Il a réalisé un roman baroque qui nous plonge dans les années 1830. Il imagine Charles Darwin découvrant des mondes étranges, irréels, avec une île morte, une autre hantée, une île habitée par des animaux « civilisés » qui parlent... mais semblent bien manger de la chair humaine exposée sur les marchés, une île sans pesanteur, etc.

Lire la critique ici.

    "L'herbier des villes. Choses sauvées du néant", de Hervé Le Tellier. Éditions Textuel.

    "La science est un train que le mécanicien ne peut arrêter" Frédéric Dard.

    "Le progrès n'est que l'accomplissement des utopies", Oscar Wilde.