« Kiev, journal de guerre » de Evgenia Belorusets, Christian Bourgeois Éditeur, mai 2022. Pages : 252. Prix : 18 euros.

     Kiev, Février-mars 2022, journal de guerre d’une photographe-écrivaine ukrainienne durant le premier mois de la tentative de prise de la capitale du pays par la Russie.
     Entre sidération, colère, interrogations sur l’avenir, Evgenia Belorusets illustre en images noir et blanc et par un récit quotidien la vie dans la ville, avec le bruit des missiles, les destructions, le ravitaillement, les alertes, les abris, l’entraide... Les nouvelles arrivent en décalé ou sont très édulcorées car il ne faut pas donner d’indications qui pourraient aider les envahisseurs.

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     Dans cet essai, l’auteur fait le point sur ce qu’est, aujourd’hui, le survivalisme, il ne s’appuie pas sur les théories des gourous de ce domaine, mais plutôt sur « les gens ordinaires » qui le pratiquent. Ce mode de vie n’est plus l’exclusivité de réactionnaires xénophobes, paranoïaques et solitaires, pétris de croyances apocalyptiques et de fin du monde annoncée… et toujours reportée ! Notre société moderne est devenue une société de la peur, peur appuyée par les politiques et largement relayée par la presse.

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     Bruno David, dans le préambule, nous indique « Rien ne semble plus naturel que de distinguer des individus « femmes » d’autres individus « hommes ». » Mais les autres auteur(e)s constatent aussi avec lui qu’en réalité aujourd’hui de nombreuses personnes ne se sentent pas entrer dans ces seules catégories. Ils analysent donc, dans un premier temps, les notions de « genre », qui jusqu’à peu, étaient liées à l’appareil reproducteur, au point qu’un enfant naissant avec un sexe non marqué se voyait opérer afin de sembler mâle ou femelle, même si ces organes reconstitués n’étaient pas fonctionnels.

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     Tome 1 : 1975, dans ce futur proche, l’être humain a colonisé la Lune et explore la planète Mars. Mais l’environnement terrestre est très pollué par les débris spatiaux et le métier d’éboueur spatial est devenu celui du trio Hachi, Youri et Fi. Il s’agit de récupérer satellites devenus inactifs, restes de propulseurs, ainsi que de nombreux petits morceaux divers issus de collisions entre déchets en orbite. En fin d’ouvrage, en quelques pages, Christophe Bonnal, du CNES, explique aux lecteurs la réalité actuelle des débris spatiaux.

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     - "Que faire du passé ?", "réflexions sur la cancel culture", par Pierre Vesperini, Editions Fayard. Pages : 248. Prix : 18 euros.

     - "Le droit universel à la moustache", ou "l'exemplaire lutte des ouvriers limonadiers restaurateurs pour le droit au port de la moustache (et autres droits sociaux)", de Mathieu Calloghan, ABC éditions, décembre 2022.

     - "450 perles du droit", "curiosités juridiques et autres décisions de justice hilarantes", de Raphael Coste et Théo Renaudie, Editions Marabout, octobre 2022 (1ère édition, Enrick B. Editions 2020).

     - “De même, il ne vient jamais semble-t-il à l'esprit de personne que ce qui importe n'est pas tant de lire, que de lire de bons ouvrages, et de savoir bien lire”, de Pierre Vesperini dans "Que faire du passé", Editions Fayard, mai 2022.

     - "Je me disais que, tant qu'il y aurait des livres, le bonheur m'était garanti", Simone de Beauvoir (1908-1986) dans "Les mémoires d'une jeune fille rangée" (1958).

     - "Rien n'est plus dangereux qu'une idée quand on n'a qu'une idée", Alain (1868-1951) en 1938.