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Éphémérides planétaires

- Les planètes à Paris (France) le 03 décembre 2011 :
(Mag = ici, magnitude visuelle apparente = éclat apparent. Une étoile très brillante comme Véga est de Mag = 0. Le Soleil est de Mag = - 26,7. Lorsque Mag = + 6 on considère habituellement que c'est le plus faible objet visible à l'oeil nu dans un ciel noir).

• Mercure, dans la constellation de Ophichus, ne sera pas visible.
  Sa distance à la Terre est de 101, 493 959 millions de km à 23 h (heure de Paris).
  Mag = 5,18.
  
• Vénus, dans la constellation du Sagittaire, se couche 1h1/2 après le Soleil.
  Distance à la Terre : 214, 868 498 millions de km à 23h (heure de Paris).
  Mag = - 3,94.
• Mars, dans la constellation du Lion, se lève à minuit (heure de Paris).
  Distance à la Terre : 193, 861 712 millions de km à 23h (heure de Paris).
  Mag = 0,71.
• Jupiter, dans la constellation du Bélier, est visible presque toute la nuit (à Paris) (coucher à 4h56).
  Distance à la Terre : 624, 520 306 millions de km à 23 h (heure de Paris).
  Mag = - 2,78.
• Saturne, dans la constellation de la Vierge, se lève à 4h16 (heure de Paris).
  Distance à la Terre : 1548, 40106 millions de km à 23 h (heure de Paris).
  Mag = 1,31.

La Terre est passée au plus loin du Soleil (Aphélie) le 4 juillet 2011 à 16h 53 mn 57 s (heure de Paris) à 152 102 139 km.
Le 03 décembre 2011 à 23h (heure de Paris) elle continue à se rapprocher du Soleil et se trouve à 147, 461 010 millions de km de lui.
Mag =  - 26,77.

ESPACE : Le CNES va avoir 50 ans.

Le 7 janvier 1959, impulsé par le Général De Gaulle, Président de la République Française officiellement le lendemain, se créé d'abord un "Comité de Recherche Spatiale" (CRS), chargé d'étudier l'intérêt de la conquête de l'espace telle que commençaient à la développer depuis quelques années l'URSS et les USA.    La visée prioritaire qui s'est détachée concernait les télécommunications, qui restent aujourd'hui encore un secteur majeur du spatial. Le Centre National d'Etudes Spatiales (CNES) est donc finalement constitué le 19 décembre 1961. Ainsi nous fêteront bientôt ses 50 ans d'existence.      Le 26 novembre 1965, la fusée Diamant A décolle de la base d'Hammaguir dans le désert algérien, avec à son bord le satellite Astérix.

Ici en 2000, le Centre Spatial Européen de Kourou, en Guyane française, est toujours entouré de forêt. Image : Dominique Lamiable

C'est en 1968 que le Centre Spatial Guyanais se met en place à Kourou. Depuis il s'est beaucoup étendu et les lanceurs sont devenus européens (fusées Ariane et bientôt Vega) et, depuis peu, russes avec les Soyouz.

Les premiers astronautes qui voleront au nom de la France seront Jean-Loup Chrétien le 24 juin 1982, avec l'URSS dans un Soyouz T6, et Patrick Baudry le 17 juin 1985 dans la navette américaine Discovery).      Aujourd'hui (et depuis 1998) nos spationautes sont avant tout européens au sein de l'Agence Spatiale Européenne (ESA). Le corps de ces plus tout à fait pionniers de l'espace à l'ESA comporte 14 personnes dont 3 français (Jean-François Clervoy, Léopold Eyharts, et le tout nouveau Thomas Pesquet), 4 italiens (Paolo Nespoli, Roberto Vittori, Samantha Cristoforetti et luca Parmitano), 2 allemands (Hans Schlegel et Alexander Gerst), 1 belge (Franck De Winne), 1 suédois (Christer Fuglesang), 1 hollandais (André Kuipers), 1 danois (Andreas Mogensen) et 1 anglais (Timothy Peake).

Jean-Loup Chrétien en 2007. Image: D. Lamiable

Le CNES est chargé aujourd'hui de proposer une politique spatiale à la France qui la maintienne à un niveau compétitif international et de développer nos actions scientifiques en coopération avec l'ESA. Les actions menées concernent donc aussi bien la médecine que l'étude de l'environnement, la surveillance des catastrophes naturelles (incendies, éruptions volcaniques,...), les télécommunications, les secours aux personnes, la science pure dont l'astronomie, etc.      Bon vent donc au CNES pour encore de nombreuses années espérons le....

ASTRONOMIE

ESPACE (suite)

Etoiles filantes (1) : Pour les amateurs des beautés du ciel, voici les essaims à observer cette quinzaine :      - Les chi-Orionides, du 26 novembre au 15 décembre, ont leur maximum le 02 décembre. Leur vitesse est moyenne : 28 km/s et leur taux horaire zénithal (2) faible : 3.      L'objet origine est inconnu.      - Les Phoenicides, du 28 novembre au 09 décembre, ont leur maximum le 06 décembre. Leur vitesse est faible : 18 km/s et leur taux horaire zénithal variable.      L'objet origine est la comète Blanpain D/1819 W1.      - Les Puppides-Vélaides, du 1er au 15 décembre, ont leur maximum le 07 décembre. Leur vitesse est moyenne : 40 km/s, et leur taux horaire zénithal faible : 10.      L'objet origine est inconnu.      - Les Monocéritides, du 27 novembre au 17 décembre ont leur maximum le 09 décembre. Leur vitesse est moyenne : 42 km/s, et leur taux horaire zénithal très faible : 3.      L'objet origine est la comète Mellish C/1917 F1.       Pour observer correctement les "étoiles" filantes", n'oubliez pas de vous éloigner des lumières et de laisser un temps vos yeux s'habituer à l'obscurité. Vous pouvez également tenter des photos si vous possédez un pied et un appareil qui permet des poses longues.

Claudie Haigneré, spationaute du CNES puis de l'ESA.      Les corps d'astronautes sont encore essentiellement masculins... Pour l'Europe il y a aujourd'hui 13 hommes et une seule femme!      Le Cnes quand à lui avait sélectionné Claudie André-Deshays (qui s'est mariée ensuite à un autre astronaute : Jean-Pierre Haigneré). Elle a effectué en 1996 la mission franco-russe "Cassiopee" dans la station Mir, aujourd'hui disparue. Claudie Haigneré en 2003 Image : Dominique Lamiable      A partir de 1999 ses missions se sont déroulées dans le cadre de l'ESA. Ainsi en octobre 2001, toujours à bord d'un Soyouz, elle rejoint la Station Spatiale Internationale pour la mission "Andromède".      Aujourd'hui elle est Présidente de "Universcience" qui regroupe le Palais de la Découverte et la Cité des Sciences à Paris.

ASTRONOMIE : les Géocroiseurs (3) de la quinzaine :

ENVIRONNEMENT	ENVIRONNEMENT
2011, année très chaude.      L'Organisation Météorologique Mondiale indique qu'en 2011 la température moyenne à la surface de la Terre s'est située au 10ème rang ex aequo des années les plus chaudes depuis que les premiers relevés réguliers existent, en 1850 (et il faut préciser que les 13 années les plus chaudes sont toutes situées après 1997 !).      La répartition est bien entendu inégale, et c'est dans le nord de la Fédération de Russie qu'elle a été la plus importante avec, entre janvier et octobre 2011, des températures moyennes supérieures de 4°C.      Point critique également, la banquise arctique qui, le 9 septembre dernier, avait une superficie de 35% de moins que la moyenne mesurée entre 1979 et 2000, et un volume de 4200 km3 (2010 ayant le précédent record avec 4580 km3...).      Michel Jarraud, Secrétaire Général de l'OMM indique d'après un communiqué de presse de l'ONU "Notre science est fiable et démontre sans ambiguïté que le climat mondial se réchauffe et que ce réchauffement est dû aux activités humaines".      Du 28 novembre au 9 décembre 2011 se déroule à Durban, en Afrique du Sud, une conférence de l'ONU sur les changements climatiques.      Réduction de l'émission de gaz à effet de serre et coopération avec les pays émergents seront deux points capitaux qui seront traités.	Dégradation des terres et de l'eau.      Un nouveau rapport de l'Organisation des Nations Unies pour l'Alimentation et l'Agriculture mentionne que entre 1961 et 2009 l'ensemble des terres cultivées a augmenté en superficie de 12%. Mais il indique aussi que l'accroissement de la production vivrière s'est fait avec des pratiques qui ont détérioré terre et eau.      Un communiqué de l'ONU précise "Le rapport offre pour la première fois une évaluation mondiale de l'état des ressources en terres de la planète. Un quart des ressources est dans un état de dégradation extrême, 8% sont modérément dégradées, 36% sont stables ou légèrement dégradées et 10% sont en cours de "bonification". Le reste de la superficie terrestre est constitué soit de terres nues (18% environ) soit de plans d'eau continentaux (2% environ). Ces chiffres incluent toutes les terres, pas seulement les terres cultivées."      De quoi s'inquiéter sérieusement pour le futur, surtout lorsque l'on sait que s'ajoute à cela la pollution des eaux souterraines, la salinisation, la détérioration de la qualité des plans d'eau, la perte de biodiversité....

Webmaster éditorialiste : Dominique LAMIABLE
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